L’exposition regroupe une trentaine d’œuvres sur papier réalisées de 2008 à 2011 par une artiste préoccupée par le temps et ses cycles et fascinée par la façon dont la mémoire (re)construit ses réalités à partir de souvenirs distincts et indistincts. Le terme Déjà-vu (du grec para, à côté et mnésis, mémoire) est créé en 1876 par le philosophe français Émile Boirac afin de caractériser la sensation d’avoir été témoin ou d’avoir déjà vécu une situation pourtant nouvelle, accompagnée d’une sensation d’irréalité et d’étrangeté.
JULIE ARKINSON travaille à recréer des impressions de déjà-vu en citant des œuvres phares de l’histoire de l’art. Pour cette série, elle s’est appropriée des images fortes de plusieurs grands artistes; Picasso, Toulouse-Lautrec, Sargent, Degas et De Kooning. Le corps des personnages est volontairement tronqué ou effacé, les contours sont parfois incertains. En dissimulant des éléments du tableau,
elle tente de révéler ce qu’on ne voit pas, ce qui est en suspens entre les choses, les instants et les émotions. Le corps cache bien des secrets. La peinture de Julie Arkinson nous en ouvre de nouvelles voies d’accès.
DU 5 AU 15 OCTOBRE ENCADREX PRÉSENTE DÉJÀ-VU, LA SIXIÈME EXPOSITION SOLO DE L’ARTISTE MONTRÉALAISE JULIE ARKINSON.
VERNISSAGE : MERCREDI LE 5 OCTOBRE 2011 À 18 H
Source : L’artiste Site de Julie Arkinson