Après Londres et paris, L’exposition « David Bowie Is » s’amène au Musée Brooklyn, à New York, jusqu’au 15 juillet prochain. Sont présentées ses costumes, ses journaux intimes, des vidéos d’archive rare.
L’exposition « David Bowie Is » roule sa bosse depuis déjà plus de cinq ans. Elle propose rien de moins qu’une immersion dans l’univers de Bowie et saura intéresser même les plus septiques. L’exposition regorge de reliques inédites, de sa collection de chaussures à sa cuillère à cocaïne étiquetée « Cuillère à cocaïne, 1976 ». C’est Bowie lui même qui a voulu, que l’exposition démarre à Londres et se termine à New York, comme une allégorie de sa vie. Il s’agit en fait de la rétrospective de tous les “Bowie” qu’il aura été.
De Londres à Paris et maintenant à New York, l’exposition s’est constamment bonifiée. La version Brooklyn, est la plus aboutie : costumes de scènes, dessins, brouillons manuscrits, croquis, affiches de concerts, vidéos, ou même les carnets utilisés pour Blackstar.
L’exposition retrace son parcours de son enfance en Angleterre aux derniers années de sa vie à New York. Plus de 400 cents objets ayant appartenu à l’artiste, comme ses costumes de scène conçus par le designer Freddie Burretti pour “Ziggy Stardust / 1980 Floor Show et sa combinaison utilisée pour « Tokyo Pop », créée par Kansai Yamamoto au début des années 70 pour la tournée Aladdin Sane. On trouve également son costume turquoise du clip de « Life on Mars », créé par Freddi Buretti et même son costume de Pierrot du clip de « Ashes to Ashes ». Vous verrez aussi ses manuscrits raturés de ses chansons celebres dont les partitions de “Fame” et “Fashion”, des photographies notamment une photographie de Little Richard que le chanteur conservait précieusement depuis les années cinquante. et des vidéos rares, notamment de sa tournée légendaire “Diamond Dogs”. Il y a également le synthétiseur-valise EMS AKS que Brian Eno a utilisé sur la trilogie de Low, Heroes et Lodger, avec ses boutons, cadrans et manettes. Eno l’avait donné à Bowie en 1999 Bowie l’utilisera aussi sur son album Heathen.