


Cet automne, il présente plusieurs expositions : une à Montréal, deux à Toronto, une autre à New York et enfin une à Baie-Saint-Paul. Et ce qui est intéressant avec sa production actuelle, c’est l’élan qui l’a animé, qui l’a propulsé devrais-je écrire, dans la réalisation des œuvres récentes. Il est particulièrement intense depuis un an et cela transparait dans chaque toile, dans chaque sculpture comme s’il y avait urgence. La sculpture aura été son point de départ, son inspiration initiale. Le déclencheur est survenu alors qu’il travaillait à une série de sculptures ayant la tête humaine comme thématique. Les tableaux qui ont suivi se sont développés avec cette même énergie et avec une matière, sinon plus abondante que dans les séries précédentes, certainement plus significative pour lui. Et pour cause ! Dans cette série encore plus particulièrement, bien que cela soit vrai aussi pour l’ensemble de sa production, la matière se révèle comme un tout : un symbole de vie et de mort, un rapport identitaire profond et personnel, son lien avec la matière est fondamental. Encore plus dans les dernières œuvres.

Par Robert Bernier