Juxtapositions
à la Galerie Thompson Landry, à Toronto
À compter du 24 septembre
Voici un aperçu du texte paru dans Parcours no 85, actuellement en kiosque
(…)Les tableaux de sa plus récente production nous subjuguent et nous interpellent par nos propres mystères. Chassé-croisé des regards et des émotions. L’artiste aborde la matière avec une telle force, une telle charge que chacun de ses gestes en devient un cri, un appel. Sous son impulsion la matière parle, chante, happe. Le geste, plus court (que dans la période précédente), a toutefois gagné en intensité. Celui-ci partage la surface avec (entre autres) des stries d’une grande éloquence plastique pourvues d’une charge émotive palpable. Une éloquence qui déborde largement du regard par sa profondeur évocatrice indicible et pourtant si révélatrice(…)
« Ma peinture n’avait pas de forme. En segmentant [la surf, la forme arrive sans être préméditée. »
Alors en préparation pour son exposition à la Galerie Thompson Landry [fin septembre], la fragmentation de la surface s’impose à lui. Il veut peindre de grands tableaux, mais en segmentant l’espace. Le résultat est étonnant. Chaque partie parle au tout. Chaque segment est à la fois unique et section d’un ensemble plus vaste. Le geste demeure vif bien qu’il soit plus court. Il est cependant plus incisif. La matière triturée semble avoir un souffle. Par cette « addition » de segments émergent des structures non préméditées, naturelles et intuitives. Elles confèrent aux œuvres de cette série une complexité visuelle intrigante et chargée d’émotions, grouillante d’invention et de vie. Résolument une grande période!(…)
Le site Web de la Galerie Thompson Landry : cliquez ici