Francine VandelacLa source de son inspiration est la femme. En somme, c’est elle, de toute évidence. Biographique, son inspiration ne se tisse pas narrativement. Elle ne raconte pas vraiment d’histoire, enfin si, mais une histoire qui ne s’exprime pas avec des mots ou une pensée, plutôt avec et à travers ses humeurs, ses amours, ses envies, ses désirs, ses peines, ses espérances… Il en résulte des œuvres étonnantes, souvent troublantes par la tension que parfois l’on devine plus que l’on constate. Son propos suggère plus qu’il ne dit, son langage est celui du vécu, de l’expérience.
Ni peinture, ni œuvre textile, innommable mais combien expressive. Œuvre d’invention autant que de passion, ces corps textiles nous conduisent dans un univers intime où le processus rend possible ce partage de haute intensité avec le spectateur. Sans oublier de souligner la maîtrise de son métier qu’elle conjugue de manière aussi éloquente qu’imprévisible.

Par Robert Bernier





17 Sep 2011
Posted by Parcours

