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La création au carré - Parcours l'Informateur / version WEB

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Art africain, le sacré et la représentation de la femme

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 08 Mar 2018   Posted by Parcours

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« Avant la colonisation européenne et les nombreuses conversions aux religions chrétienne et musulmane, les Africains pratiquaient largement une religion animiste. Leur animisme se définit comme la croyance en l’existence d’un principe immatériel, d’une âme qui réside dans tous les êtres et toutes les choses visibles et invisibles. La religion animiste considère le monde comme une vaste arène spirituelle dans laquelle des forces surnaturelles sont en constante interaction. Elle ne conçoit pas de séparation entre le sacré et le profane, le matériel et le spirituel. » Voilà comment aborde la question du sacré dans l’art africain, monsieur Claude Maurer, un (grand) passionné d’art africain, également collectionneur et galeriste à Montréal.

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Ici, soulignons que nous sommes tout à fait conscients qu’il est impossible de toucher un sujet aussi vaste et complexe que la représentation de la femme dans l’art africain en seulement quelques mots. Il nous apparaissait cependant intéressant d’introduire notre dossier Les femmes de la création par l’intangible, le mystique et le sacré. D’autant que, qu’il s’agisse de sociétés primitives ou modernes, le sacré s’exprime à travers les réalités sociales. Il s’inscrit par le rôle et la place qu’occupent les uns et les autres. Les uns par rapport aux autres.
En Afrique, les femmes ne fabriquent pas d’objets rituels. En revanche, elles font des poteries et des vanneries et certaines de ces poteries, peuvent servir à des rites funéraires. De plus, si elles ne peuvent assister à certains rites leur présence n’est pas interdite à tous. Par exemple, la société Mendé, au Sierra Leone (en Afrique de l’Ouest), permet aux femmes de porter des masques rituels, notamment le Sowei. Il était déposé comme un casque sur leur tête, et de longues fibres de tissus y étaient attachées. Utilisé pour le rite initiatique réservé aux jeunes filles, il avait pour fonction de donner vie aux esprits.
Généralement, les aspects par lesquels on représente la femme dans l’art africain sont liés à la fécondité et à la maternité. Au Ghana (également en Afrique de l’Ouest), chez le peuple Ashanti, les poupées de fertilité étaient très répandues. Elles avaient pour fonction de favoriser et de protéger la grossesse. Les femmes les portaient dans leur dos, enroulées dans les vêtements.
Chez les Kongos (en Afrique centrale), la représentation de la mère et de l’enfant dans la statuaire diffère de celle de l’Occident. Si la figure maternelle est représentée tenant son bébé dans ses bras, jamais elle ne porte son regard sur lui, mais plutôt droit devant elle. Elles étaient utilisées également pour la fertilité.

Claude Maurer

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