Pour le plaisir et la fascination des yeux et du cerveau
« Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d’autres pois… »
Yayoi Kusama
Yayoi Kusama, vous connaissez? Non? Pourtant, partout où elle passe c’est la folie. Le succès est foudroyant et l’exposition, Infinity Mirrors présentée à l’Art Gallery of Ontario (AGO) jusqu’au 27 mai prochain, ne fait pas exception. Comme celle de Washington l’an dernier… comme toujours finalement. Mais pourquoi? Parce que c’est bon et que ça fait plaisir à notre cerveau! À l’entièreté de notre être en fait. Désolé si n’avait pas de billet, peu de chances que vous en trouviez. Mais que serait la vie sans espoir!
Yayoi Kusama, est née en 1929, à Matsumoto, au Japon. Elle est reconnue pour ses installations et ses performances mais elle fait aussi de la photo, de la peinture, des collages, de la sculpture… le design, la mode, bref elle est d’une grande polyvalence et franchement qu’importe le médium, toujours surprenante! Ce qu’elle propose? Nous faire vivre une expérience d’immersion dans son univers. Rien de moins et elle gagne son pari à tout coup. Il faut savoir que sa vie est en soi, une expérience exceptionnelle qu’elle nous partage par l’entremise des… pois. Ils (les pois) sont les fruits de sa névrose au carré. « J’avais en moi le désir de mesurer de façon prophétique l’infini de l’univers incommensurable à partir de ma position, en montrant l’accumulation de particules dans les mailles d’un filet où les pois seraient traités comme autant de négatifs. […] C’est en pressentant cela que je puis me rendre compte de ce qu’est ma vie, qui est un pois. Ma vie, c’est-à-dire un point au milieu de ces millions de particules que sont les pois. » (citation source Wikipédia)
Yayoi Kusama fût à la fin des années 50, la protégée de Georgia O‘Keefe, ce qui l’introduit n’est-ce pas une jeune artiste dans la bonne sphère. Fascinée par les médias, la communication et les technologies, elle les utilise tous avec une redoutable efficacité. Nous y reviendrons bientôt. En attendant, bonne chance pour voir l’exposition à Toronto.