Dans le quartier Griffintown, Montréal

René Derouin
De plus, la notion de territoire est fondamentale dans sa démarche, il est un homme des trois Amériques, et son travail en témoigne dans chacune de ses parcelles. L’œuvre choisie s’intitule, Phare du fleuve, et elle s’inspire toujours du territoire. Celui des nations fondatrices. Ce n’est pas d’hier donc qu’il s’intéresse à notre américanité et à la migration, pensons à, les suites Nordique, Between, Équinoxe, Chapelle / Capilla, ainsi que des statuettes de l’une de ses œuvres phares, Migrations, soit plus de 60 ans de création. Cette œuvre qui fera plus de 5 000 mètres carrés, sera une occasion unique de découvrir son apport à notre société. Quel plaisir de penser que nous pourrons admirer l’une de ses œuvres majeure haute de plus de 60 mètres. Un œuvre qui sans l’ombre d’un doute éclairera nos âmes nordiques pour longtemps… Bravo !
Robert Bernier
1 – MaryRobert fait référence à l’histoire de Mary Griffin, femme d’affaires qui développa, à partir de 1804, les terres du fief Nazareth et qui donna au quartier le nom de « Griffintown ». Il doit également son nom à Robert Griffin, époux de Mary, qui était, au début du XIXe siècle, le propriétaire de la seule maison de Griffintown. Son entreprise de savon aurait été située sur l’actuelle rue Wellington. Ce couple aura marqué non seulement le développement de ce quartier en tant que planificateurs, mais aussi en tant que citadins résidents. Source : Devimco