À travers le regard d’un artiste
Texte de Robert Bernier
(voir l’article complet dans le numéro 80 de Parcours, le magazine actuellement en kiosque ou procurez-vous le ici maintenant)
Isabelle Quentin éditrice depuis plus de trente ans. Depuis 1998, elle dirige sa propre maison.
La naissance d’une idée
Accueillante, dynamique et curieuse, Isabelle Quentin révèle au premier contact son entregent et sa proximité avec les gens, qualités humaines à l’origine de son idée de publier une série de petits guides uniques et pratiques, alliant la culture et le tourisme à sa ville, Montréal. L’aventure de Marcher Montréal avec un artiste, un titre évocateur qui traduit aussi bien l’esprit que le concept, en est une conséquence toute naturelle.
En fait, la genèse de cette série est le fruit d’un gentil détour, celui de son amitié avec la musicienne Geneviève Soly, fondatrice [1987] de Les idées heureuses, ensemble reconnu pour sa remarquable interprétation du répertoire baroque. Pour la petite histoire, pendant ses premières années d’existence, cet orchestre a eu pour résidence l’église Erskine and American, rue Sherbrooke. Ce lieu ne vous évoque rien de précis ? Pour vous situer, c’est désormais la salle de concert Bourgie (444 places) du Musée des beaux-arts de Montréal. Après avoir quitté ces lieux en 1997, Les idées heureuses y sont de retour depuis 2011.
Revenons à Geneviève Soly. Claveciniste de renommée, fille du grand Bernard Lagacé, cette musicienne entretient une passion toute particulière pour Montréal, qu’elle connaît comme le fond de son cœur et parcourt avec une joie non dissimulée à pied ou à vélo tous les jours. Alors, dès l’instant où Isabelle Quentin lui a proposé d’initier la série Marcher Montréal avec un artiste, en faisant découvrir le secteur de la ville où elle a passé toute son enfance, le Mont-Royal, le projet a pris forme.
Une promenade nature-culture
Saviez-vous que le Mont-Royal est en fait composé de… trois monts ? Un premier où se trouvent l’Université McGill et la croix; un deuxième au Lac des Castors, que l’on nomme aussi la colline d’Outremont; et enfin le troisième, habité, la colline de Westmount, où l’on retrouve l’Oratoire et son quartier animé. Le petit guide propose donc trois itinéraires qui prendront de quelques heures à une journée entière, selon le parcours et… le marcheur (…)
(voir l’article complet dans le numéro 80 de Parcours, le magazine actuellement en kiosque ou procurez-vous le ici maintenant)